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Appareil auditif : quel remboursement ?

Comment détecter une perte d’audition ? À qui s’adresser pour s’équiper d’un appareil auditif ? Et comment en couvrir les frais ? On répond à toutes vos questions.

Une perte d’audition est peut-être moins flagrante qu’une perte de la vue, mais elle n’en est pas moins handicapante. Or si les technologies d’appareils auditifs s’améliorent de jour en jour, leur remboursement par la sécurité sociale reste limité. D’où l’utilité de se parer d’une bonne assurance pour en couvrir les frais.
 

Quand les oreilles vont mal

En Belgique, la surdité toucherait 8,9% de la population[1]. Selon les chiffres de l’OMS, « Au niveau mondial, 1,5 milliard de personnes sont atteintes d’une déficience auditive plus ou moins prononcée. Parmi elles, 430 millions ont besoin de services de réadaptation. » Et à l’horizon 2050, l’organisation estime que près de 2,5 milliards de personnes seront atteintes d’une déficience auditive plus ou moins prononcée[2].

Or cette perte auditive n’est pas sans conséquence, notamment sur la santé mentale des personnes concernées. Elle peut engendrer un risque accru de burn-out, un isolement social, de la dépression et même une apparition prématurée de démence[3].
 

Perte d’audition : les paliers

On peut définir la perte d’audition, ou perte d’acuité auditive, comme la diminution de la capacité à percevoir des sons. Cette perte d’audition est calculée en termes de seuil de gravité, c’est-à-dire en décibels de perte auditive. Elle peut se diviser en cinq paliers[4] :

  • La surdité légère : de 20 à 39 décibels de perte auditive. Difficulté à percevoir les sons faibles.
  • La surdité moyenne : de 40 à 69 décibels de perte auditive. Difficulté de compréhension, besoin que l’interlocuteur élève la voix.
  • La surdité sévère : de 70 à 89 décibels de perte auditive. Gêne quotidienne et omniprésente.
  • La surdité profonde : plus de 90 décibels de perte auditive. Parole imperceptible, le patient ne perçoit presque plus aucun son.
  • La surdité totale : autour de 120 décibels de perte : le sujet n’entend rien.
     

Trois types de surdité

Il existe trois types de surdité, dépendant de la partie de l’oreille qui est affectée.

  • La surdité de perception : elle concerne l’oreille interne et touche les mécanismes chargés de transformer les vibrations sonores en informations destinées au cerveau[5]. Elle peut être causée par le vieillissement, les nuisances sonores, des infections virales ou par de multiples autres causes.
  • La surdité de transmission : elle concerne l’oreille externe et/ou moyenne. Elle entraîne une diminution de l’audition, qui en principe n’excède pas les 60 dB[6]. Elle est causée par des malformations anatomiques ou par des maladies telles que l’otite ou autre.
  • La surdité mixte : concerne à la fois un problème de transmission et de perception.

Outre la surdité, les troubles auditifs incluent un large spectre de maladies. Notamment :

  • Les acouphènes
  • L’hyperacousie
  • La labyrinthite
  • L’otite
  • La maladie de Ménière
  • Etc.
     

Quand porter un appareil auditif ?

L’oreille est un organe complexe et sensible. Vous soupçonnez une perte d’audition ? Vous ressentez une gêne auditive ? Consultez sans tarder un oto-rhino-laryngologiste.

C’est lui qui pourra estimer s’il est nécessaire que vous adoptiez un appareil auditif. Le port d’un tel appareil est indispensable en cas de surdité sévère. Mais même à un stade plus précoce, l’ORL pourra vous le recommander. Cette décision dépend de plusieurs facteurs : la gravité de votre perte d’audition, mais aussi l’impact qu’elle a sur votre qualité de vie[7]. Dès qu’il l’estime nécessaire, le médecin ORL peut délivrer au patient une prescription pour débuter le processus d’appareillage.

D’après le Docteur Gérald Fain pour Paris Match[8], il y a au moins cinq bonnes raisons de s’appareiller : « mieux entendre, même dans le bruit, éviter l’isolement, stabiliser ou ralentir la surdité le plus tôt possible, freiner le déclin cognitif en stimulant la mémoire, l’attention et l’éveil, enfin, traiter les acouphènes. »
 

Appareils auditifs : d’immenses progrès

Ces dernières années, les aides auditives ont connu des avancées majeures, devenant de véritables bijoux de technologie. Aujourd’hui, ces prothèses offrent une qualité sonore et un confort d’écoute impressionnants.

Il existe trois grandes familles d’appareils auditifs :

  • Les appareils auditifs contours d'oreilles : les plus classiques, adaptés à tous types de public. Puissants et robustes, ils sont d’usage en cas de perte auditive sévère à profonde.
  • Les appareils auditifs micro-contours : plus discrets que les contours d’oreilles classiques, d’usage en cas de perte auditive légère à sévère.[9]
  • Les appareils auditifs intra auriculaires : ultra-discrets, ils s’insèrent directement dans le conduit auditif et conviennent en cas de pertes auditives légères à moyennes.
     

Prévention : prenez soin de vos oreilles !

Musique à fond dans les airpods, concerts, boîtes de nuit, festivals : au quotidien, nos oreilles sont mises à rude épreuve. Et c’est particulièrement le cas chez les jeunes. De nombreuses études[10] révèlent déjà les dommages de cette exposition quotidienne au bruit auprès des 15-25 ans. Alors quels bons réflexes pour préserver notre audition ?

  • Se protéger les oreilles en concert ou en soirée. Des simples bouchons aux protections auditives adaptées sur mesure : il existe de plus en plus de solutions pour éviter d’exploser son exposition aux décibels, sans se priver de concerts pour autant.
  • Mettre ses oreilles au repos. Les experts sont formels : l’écoute prolongée d’un son trop fort peut rompre les connexions de l’oreille interne. Il faut donc éviter de solliciter nos oreilles en permanence, et leur offrir de véritables temps de repos[11]. Vous aimez écouter de la musique partout ? Préférez un casque audio à des écouteurs, pensez à baisser le volume et faites des pauses.
  • Consulter un ORL sans tarder en cas d’acouphène, de gêne dans l’oreille, de bourdonnement… Une perte auditive n’est jamais normale, il ne faut pas la prendre à la légère.
  • Comprendre l’impact sur la santé : car les nuisances sonores ne détériorent pas seulement nos oreilles, mais aussi notre bien-être et la santé mentale. Selon une enquête[12], à force de vivre dans des milieux bruyants, 86 % des 15-17 ans connaissent des difficultés de concentration et 89 % une perte de moral.


Assurance complémentaire DKV à la rescousse

Les technologies de prothèses auditives ont formidablement progressé cette dernière décennie, et sont de mieux en mieux remboursées par la sécurité sociale. Mais leur coût reste élevé : le prix moyen d’un appareil auditif en Belgique est d’environ 1.600 €[13]. Et le remboursement par la sécurité sociale dépend d’une série de conditions, telles que l’âge ou le degré de perte auditive[14].

Pour éviter que ce coût pèse sur votre budget, il existe des assurances complémentaires qui couvrent ces frais et vous aident à prendre soin de votre ouïe, en toute tranquillité.

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Le suivi en logopédie n’est pas une option, mais une nécessité. Et en assumer le coût peut être lourd à porter. Notre mission est de vous proposer des solutions d'assurance qui vous protègent et vous rassurent pour que vous puissiez profiter pleinement de votre vie. Prendre soin de vous, c'est préserver votre capital santé le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions. Quels que soient vos besoins, il existe une formule DKV qui vous correspond.

 

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